Le stockage massif d’électricité est devenu un enjeu stratégique mondial, au cœur des politiques de transition énergétique. Avec la montée en puissance des énergies renouvelables solaires et éoliennes, la capacité à stocker plusieurs heures de production devient essentielle pour équilibrer les réseaux.

La panne générale survenue en Espagne et au Portugal le mois dernier ne fait que renforcer l’urgence pour trouver des solutions pour stabiliser les réseaux.

Ce besoin a donné naissance à un marché en pleine explosion : celui du stockage stationnaire de longue durée. En effet, plus aucune installation intermittente (PV ou éolien) ne peut être connectée au réseau sans des unités de stockage. En Chine, plus de 35 GW de nouvelles capacités ont été installées en 2023, et le segment des batteries à flux connaît une croissance annuelle de +60 % (CNESA, 2024).

Dans ce paysage, KEMIWATT cible un segment sur lequel il a un avantage concurrentiel unique, les stockistes de produits liquides. Ce marché, structuré avec 140 acteurs indépendants en Europe et 80 aux US s'intéresse au stockage d'électricité pour les raisons stratégiques suivantes :

Une partie de leur cuves est disponible liée à la baisse des volumes d’hydrocarbures.
La reconversion de leurs cuves pour stocker des produits alternatifs comme l'hydrogène ou le CO2, est complexe sur le plan technique et loin d’être rentable.
Le stockage d'électricité sous forme liquide est beaucoup plus simple sur le plan technique, et immédiatement rentable. Le cabinet indépendant spécialisé dans les marchés de l'énergie, Blunomy, a fait récemment une étude pour KEMIWATT sur le marché hollandais démontrant un retour sur investissement attractif pour les stockistes.

Les ports européens font face à une demande croissante en électricité, mais sont limités par la capacité de leurs réseaux, dont le renforcement est coûteux, complexe et parfois contesté localement.

La reconversion de certaines cuves des stockistes en “buffers” d’électricité offre une alternative efficace, sans extension du réseau. Cette solution permet notamment :

D’alimenter les navires à quai, comme l’exigera la réglementation européenne dès 2030 (FuelEU Maritime) ;
De fournir une électricité stable aux industriels du port en transition énergétique ;
De stocker les excédents d’énergies renouvelables issues de l’éolien offshore et du solaire ;
D’optimiser les revenus en valorisant l’énergie stockée sur les marchés européens de l'énergie l en achetant bas et en revendant haut, plusieurs fois par jour.

Selon les stockistes, 4% de leurs cuves peuvent être converties en batterie. Cela représente un marché substantiel de 42 GWh en Europe, 64 GWh aux États-Unis, et jusqu’à 117 GWh si l’on inclut les stockistes intégrés aux grands pétroliers.

Grâce à sa solution modulaire, sûre, verte et interopérable, KEMIWATT est idéalement positionné pour capter cette opportunité industrielle à l’échelle mondiale.

Kemiwatt