L'équipe Sowefund
Mis à jour le 15/08/2024
Le crowdfunding se destine à aider des porteurs de projets naissants et dans les premières années de leur développement. Pour chaque besoin de financement en amorçage, une solution de crowdfunding existe. Trois grandes familles de plateformes permettent d’accompagner les porteurs de projets pour les différents besoins de financement qu’ils peuvent exprimer. De quelques centaines ou milliers d’euros en dons aux centaines de milliers d’euros de capital, le crowdfunding a une solution pour accompagner entrepreneurs et créatifs.
Les trois grands modèles du crowdfunding aujourd’hui sont le don contre don, le prêt et l’investissement en capital.
L’equity crowdfunding, dans lequel Sowefund a choisi de se spécialiser, permet aux particuliers d’investir au capital de start-ups qu’ils choisissent eux-mêmes, devenant ainsi actionnaires de ces sociétés. En conséquence, les investisseurs sont à la fois acteurs et co-propriétaires du projet, et perçoivent ainsi une partie des bénéfices et plus-values réalisés par l’entreprise à moyen terme.
Entré en vigueur en octobre 2014, l’equity crowdfunding facilite aux entrepreneurs l'accès au financement en fonds propres, en passant par des plateformes numériques et non plus par des acteurs traditionnels de l'investissement.
L’activité d’investissement dans les start-up et jeunes PME à fort potentiel de croissance, ou capital-risque, s’inscrit dans la longue chaine de financement des entreprises, le capital-investissement.
Les entreprises peuvent faire appel à différents professionnels du capital-investissement en fonction de leur stade de maturité et leur besoin financier.
De la phase de R&D à celle des premiers succès, les entrepreneurs peuvent faire appel aux investisseurs du capital-risque pour leur financement :
Love Money et Aides (subvention, prêts d’honneur, prix, incubation, …).
Business Angels
Fonds de capital-amorçage
Plateforme de financement participatif
Le capital-risque est une activité relativement nouvelle en France. Bien développée dans les années 1990, elle regroupe un petit nombre d’acteurs : fonds d’amorçage, fonds de private equity, family office, business angels. Ces acteurs prennent des parts du capital des entreprises à leur création et dans leurs premières années d’existence, dans le but de financer leur développement et de consolider leurs fonds propres. Ces entreprises sont non cotées, cela signifie qu’elles ne sont pas encore entrées en bourse. Les investisseurs du capital-risque prennent un risque important, et attendent en contrepartie une forte rentabilité de leur placement grâce à une croissance importante de l’activité de l’entreprise.
Le capital-risque en France connait une belle dynamique, plus de deux milliards d’euros ont été levés en 2016, soit une croissance de +22% par rapport à 2015. Cependant, son niveau est encore trop faible par rapport aux niveaux d’investissement observés dans les pays anglo-saxons, et par rapport aux besoins des start-up.
Aujourd’hui, les Etats-Unis comptent plus de 700 fonds d’investissement, dont les 2/3 sont spécialisés dans l’innovation et la high tech. Par comparaison avec la France qui compte à peine 150 fonds, le marché américain est beaucoup plus mature. Cela s’explique par la taille et l’homogénéité du marché us, ainsi que par une réglementation plus adaptée et une attitude positive face au risque et à l’échec.
Par ailleurs, la France est marquée par une présence très importante des acteurs publics dans le financement des entreprises (50% des montants levés au stade du capital-risque sont abondés par des financements d’acteurs publics tels que Bpifrance). La présence de ces acteurs est importante, mais leur prépondérance est dangereuse pour la stabilité du tissu entrepreneurial français.
Pour cela, de nombreuses initiatives sont menées afin d’impliquer l’ensemble de la population française dans le soutien financier aux entreprises, notamment à travers le crowdfunding. On observe également de plus en plus une syndication des différents acteurs entre eux, c’est-à-dire une mise en commun des ressources et dossiers pour investir collectivement dedans. Ainsi, Business Angels, fonds d’amorçage et plateformes de financement participatif mutualisent leurs efforts et ressources pour investir dans les mêmes start-up. C’est dans cette dynamique en pleine expansion que Sowefund se positionne comme pionnier.
Longtemps réservé à un petit nombre d’investisseurs avisés, le capital-risque et plus largement l’investissement dans les start-up devient accessible à tout un chacun grâce au crowdfunding.
Auparavant, seuls les investisseurs professionnels ou fortunés avaient les moyens de prendre des parts dans des entreprises jeunes et non cotées. Les processus de mises en relation et les intermédiations étaient longs, opaques coûteux. Ces acteurs prennent un risque important, en espérant que leur placement se révèle rentable grâce au développement et à la croissance rapide des entreprises financées.
Le pari du crowdfunding est de donner cette opportunité à tous les épargnants et contribuables français, grâce à une plateforme numérique claire, simple, transparente et peu chère. De plus, grâce aux assouplissements légaux et fiscaux, les montants placés au capital de jeunes entreprises dynamiques et innovantes permet à tout un chacun de profiter de la défiscalisation et d’abattements fiscaux.
Sowefund est la première plateforme de financement participatif à vous permettre d’investir aux côtés de professionnels du capital risque, grâce à une politique de partenariats et de syndication gagnant-gagnant.
Cette spécificité nous prodigue un supplément de légitimité, car nous bénéficions de la reconnaissance des réseaux de Business Angels et de fonds d’investissement spécialisés en financement de start-up. Cette collaboration nous permet donc de vous garantir les meilleures conditions d’investissement.
Ce mode de fonctionnement est bénéfique pour les investisseurs particuliers, pour les entrepreneurs et pour nous-mêmes.
Le recours à nos partenaires intervient dans notre processus de sélection et en parallèle de la collecte. Nous visons l’excellence dans la sélection des start-up que nous proposons. Ce procédé nous permet de vous accompagner dans vos choix d’investissement, tout en accordant un espace à votre libre arbitre, à vos centres d’intérêt et à vos intentions de placement.
Sowefund est la première plateforme de financement participatif à vous permettre d’investir aux côtés de professionnels du capital risque, grâce à une politique de partenariats et de syndication gagnant-gagnant.
Cette spécificité nous prodigue un supplément de légitimité, car nous bénéficions de la reconnaissance des réseaux de Business Angels et de fonds d’investissement spécialisés en financement de start-up. Cette collaboration nous permet donc de vous garantir les meilleures conditions d’investissement.
Ce mode de fonctionnement est bénéfique pour les investisseurs particuliers, pour les entrepreneurs et pour nous-mêmes.
Le recours à nos partenaires intervient dans notre processus de sélection et en parallèle de la collecte. Nous visons l’excellence dans la sélection des start-up que nous proposons. Ce procédé nous permet de vous accompagner dans vos choix d’investissement, tout en accordant un espace à votre libre arbitre, à vos centres d’intérêt et à vos intentions de placement.
Quelles raisons peuvent pousser un entrepreneur à favoriser l’equity crowdfunding pour assurer son financement ? De même, quelles raisons peuvent pousser l’investisseur particulier à placer son épargne dans un projet financé par l’investissement participatif ?
Du côté de l’entrepreneur
Trois raisons principales peuvent pousser un entrepreneur à se financer par le crowdequity :
Du côté de l’investisseur
Trois raisons principales peuvent expliquer pourquoi un investisseur finance une entreprise via le crowdequity :
L’investisseur en equity-crowdfunding doit cependant avoir à l’esprit que ses placements sont des investissements de long terme, peu liquides et risqués. Les montants investis au capital de start-up ont vocation à rester bloqués plusieurs années avant de pouvoir être récupérés par la vente des titres. Cependant, plus les titres sont détenus longtemps, plus l’avantage fiscal sous-jacent est intéressant. Il y a également le risque de perdre l’intégralité du capital investi, mais contrebalancé par une éventualité de réaliser une plus-value bien supérieure à celle garantie par des investissements plus sûrs.
C’est aux Etats-Unis que l’investissement en capital a commencé à se développer dans les années d’après-guerre, grâce à une épargne disponible importante.
Et pourtant, c’est un Français, le Général Georges Doriot, qui crée le tout premier fonds de capital-investissement, l’American Research and Development Corp., une structure spécialisée dans le capital-risque, c’est-à-dire dans le financement des jeunes entreprises.
C’est aussi ce fonds qui a réalisé l’un des plus beaux deals de l’histoire, en investissant dans Digital Equipment Corporation, une entreprise dont la valeur a été multipliée par 6000 en 11 ans.
Le capital-risque a connu des périodes fastes dans les année 1990, puis des phases de crises avec l’éclatement de la bulle internet dans les années 2000 et la crise financière de 2007 et 2008, qui a ébranlé la confiance des investisseurs, préférant alors les valeurs refuges et garanties.
Depuis quelques années, cette activité reprend une dynamique croissante intéressante, permettant l’essor des petites entreprises innovantes et à fort potentiel.
Cette activité d’investissement trouve tout son sens dans des pays comme la France, dont le tissu entrepreneurial est composé à 99,9% de PME.
L’implication progressive des particuliers dans le capital-risque est une manière saine de drainer l’épargne directement dans l’économie réelle et lutter contre le chômage. Bien sûr, il s’agit d’un investissement risqué et il n’est pas question d’y placer la majeure partie de son patrimoine. Mais si seulement 2 à 3% du montant total de l’épargne en France était dédié au capital-risque, alors les start-up françaises bénéficieraient de 100 milliards d’euros.
Ainsi, la démocratisation du capital-risque est une problématique saisie par les institutions publiques, afin de faciliter sa pratique. Les économistes s’accordent à dire qu’il est nécessaire d’inciter davantage les Français à financer les entreprises, notamment Jean Tirole, prix Nobel d'Economie.
Le crowdequity est une alternative intéressante et en forte croissance. En 2016, 68,6 millions d’euros ont été investis dans les start-up via les plateformes de crowdfunding en capital, soit 36% de plus que l’année précédente.
Les plateformes de prêts, ou peer-to-peer lending, permettent aux internautes d’octroyer un crédit, rémunéré ou non, à un porteur de projet. Elles sont en cela une alternative directe au crédit bancaire, dont la réputation auprès des entreprises et des particuliers ne cesse de s’affaiblir suite aux difficultés rencontrées durant la crise de 2007-2008.
En 2016, 96 millions d’euros ont été prêtés aux entreprises via le crowdfunding, sous forme de prêts rémunérés (pour 40,2 millions d’euros), de prêts non rémunérés (3 millions) ou d’obligations (45 millions).
A l’instar du crowdfunding, le prêt participatif reproduit une logique existante, celle du crédit bancaire, en l’appliquant à l’économie collaborative.
Concrètement, un porteur de projet emprunte de l’argent à une communauté d’internautes via une plateforme en ligne. L’internaute choisit librement le projet qu’il souhaite soutenir, et fixe lui-même la somme à prêter, et le taux d’intérêt requis le cas échéant. Si son offre est retenue, le capital est remboursé progressivement à intervalles réguliers (mensuellement par exemple), jusqu’à une échéance définie à l’avance.
Le prêt participatif s’inspire directement de l’idée du micro-crédit, initié dans les années 1970 au Bangladesh par l’économiste Muhammad Yunus et la Grameen Bank. Il s’agit de se substituer au système bancaire en prêtant de petits montants à des entrepreneurs n’ayant pas accès aux circuits traditionnels. Les premières expériences ont été concluantes, les personnes qui en ont bénéficié ont pu mettre en place une activité rémunératrice qui leur a permis de rembourser l’avance en intégralité. Les prêts sont à l’origine d’un cercle vertueux de création de richesses, à même de contribuer au développement d’un écosystème efficient.
Le crowdfunding par prêt peut s’adresser aussi bien aux particuliers (peer-to-peer lending) pour financer des dépenses de santé ou d’éducation par exemple, qu’aux entreprises (TPE, PME) ayant déjà deux ou trois bilans bénéficiaires derrières elles.
Ce système rencontre un franc succès, car il permet aux internautes prêteurs d’obtenir un rendement minimum de 4% et pouvant aller jusqu’à 14%, tout en diversifiant le risque global de leur portefeuille en prêtant de petits montants à plusieurs projets. La loi de réglementation du crowdfunding passée en octobre 2014 a autorisé un assouplissement du monopole bancaire, ce qui va permettre à cette activité de se développer encore davantage dans les années à venir, dans la limite de 2 000€ par personne et par projet, et 2,5 millions d’euros empruntés par entreprise (depuis octobre 2016).
Parmi les différents modèles de plateformes, le don avec ou sans contrepartie regroupe les transactions visant à soutenir financièrement un projet, pour des petits montants, et dans des objectifs bien spécifiques. La participation se fait sans contrepartie monétaire, ou avec un système de récompense lié au produit ou service créé.
Ce type de plateforme connait une belle dynamique en France. Encore relativement peu comparé aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, car l’idée est davantage ancrée dans la culture anglo-saxonne, ces modèles ont tout de même représenté plus de 20 millions d'euros en 2013, et près de 69 millions en 2016.
Concrètement, le créateur propose un projet en ligne et un objectif de financement relié à une échéance. Si la somme est atteinte dans les délais impartis, elle est encaissée par la plateforme qui la reversera u porteur de projet. Dans le cas contraire, elle est remboursée intégralement aux contributeurs.
Dans le cas de l'existence d'une contrepartie, deux modèles s'opposent : certaines plateformes proposent des avantages en nature en fonction de l'importance du don (places de concert dans le cas du financement d'un musicien par exemple), d'autres reversent une partie des bénéfices du projet (plus rare).
Le concept de crowdfunding en dons a émergé d’abord des plateformes artistiques et de divertissement visant à financer des projets créatifs coup de cœur. C’est le cas par exemple de John Cassavetes, dont le premier film Shadows a été financé grâce à la contribution du public en 1958, ou encore du chanteur français Grégoire, dont la carrière a été lancée grâce aux dons des internautes sur le site MyMajorCompany. Les soutiens de Grégoire ont reçu 27 fois leur mise initiale, mais ce type de retour reste une exception dans le milieu.